« Me lire est un choix, me comprendre en est un autre. »
GCV
Dites moi selon vous, c’est quoi avoir mal? Moi je pense que la douleur se doit d’être définie selon ses différents contextes et ses implications, selon son appréhension par le sujet concerné. Le contexte de douleur que je me permet de mettre en avant est celui « intérieur ». En effet la douleur peut être définie selon qu’elle soit physique ou mentale. Lorsqu’elle est physique je ne dirait pas qu’elle est négligeable mais insignifiante; car selon moi, et d’après ce que j’ai très souvent entendu, les blessures physiques sont juste passagères puisque vient le jour où elles disparaissent complètement, et que l’on en garde ou non ds cicatrices elles cessent de de faire mal et on ne les ressent tellement plus qu’on oublie jusqu’à leur existence.
Or, en ce qui concerne la douleur mentale, intérieure, celle dite « du cœur »; lorsqu’elle est suffisamment profonde elle ne se referme jamais et ne cesse jamais vraiment de nous affecter. C’est en mon sens la différence majeure entre ces deux contextes de douleur. Nombreux justifient leur incapacité à comprendre la douleur d’autrui ou encore leur ignorance du concept de douleur en essayant de comparer ces deux contextes, extérieur et intérieur ce qui ne fait que prouver leur ignorance de ce mal qui jamais ne semble se taire.

Un grand nombre encore, malgré son accord avec le fait que les douleurs internes sont les plus intenses et les plus destructrices; ne s’accordent pas pour autant sur l’intensité ou la gravité de celle ci. Beaucoup vous diront lorsque vous vous sentez mal « Arrête de te plaindre! Dans le monde il y’a des gens qui souffrent plus que toi, il y’a des gens qui n’ont même pas le quart de ce que tu as » ou encore « continue de sourire même quad ça va pas » et plus encore. C’est une façon de faire et je ne la juge pas seulement j’aimerai ajouter une remarque que beaucoup zappent, éclairer un point d’ombre que beaucoup se plaisent à laisser sombre.
« La douleur est une valeur individuelle »
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La douleur, oui; est une donnée dont la valeur est individuelle et ce peu importe qu’il s’agisse d’une plaie ou d’un choc émotionnel. Je rappelle pour ma part que je soutiens entièrement le fait que les douleurs du cœur, de l’âme; sont les plus profondes et les pires. Et ce pour cela elles sont les plus délicates. Pour moi elles sont les seules à devoir être appelées « douleur » c’est pourquoi lorsque j’utilise ce terme je fais particulièrement allusion à ce contexte bien déterminé de douleur interne.
En effet, cette douleur est individuelle en ce sens qu’elle se base sur le niveau de sensibilité de tout un chacun. Un exemple tout simple et bien, une personne qui manque de confiance en elle peut être brisée par une critique non constructive tandis qu’une autre sera brisée non pas par a critique mais par un acte d’abandon. L’on ne peut réellement quantifier la douleur d’une personne. Au mieux, dans le but de l’aider on pourrait essayer de la comprendre et de se « Mettre à sa place ».

Une fois de plus, je reviens dessus: se mettre à la place d’autrui afin de le comprendre. Ne laissez jamais personne vous dire que vous n’avez pas le droit de vous sentir mal, ne laissez jamais personne vous demander d’oublier vos douleurs, prenez le temps qu’il vous faut pour vous y faire et vous en débarrasser. Vous me direz que plus haut j’ai affirmé qu’elles ne disparaissent jamais et bien si!!! lorsqu’on s’y prend bien elles s’en vont pour celles qui ne sont pas assez profondes et pour les plus graves on apprend à les combler suffisamment pour ne pas y repenser en permanence. Beaucoup choisissent de faire semblent ou de se voiler la face ce qui revient à se mentir à soi même. C’est une façon aussi mais je ne m’exprime pas pour quelqu’un d’autre. Je dis les choses selon moi et selon moi il est toujours mieux de savoir où nous en sommes avec nous même exactement afin de mieux avancer.
Rien ni personne ne sait ce que vous ressentez vraiment et généralement les gens n’en ont rien à foutre c’est ainsi et je sais très bien ce que c’est alors moi je choisis même si je ne peux pas avoir la prétention de dire que je me comprends moi même, d’aider ceux qui ressentent de la douleur peu importe son estimation à se sentir mieux non pas en se lamentant mais en comprenant leur douleur avant de pouvoir remarquer et apprécier le bonheur caché derrière la douleur. Ce bonheur existe et fait notre force, ce bonheur subtilement dissimulé entre les lignes de notre quotidien nous permet incontestablement de tenir bon et de continuer d’avancer parce qu’il réside dans le fait de ne pas être seul. Oui il n’est pas garanti de comprendre la douleur d’autrui mais le fait d’essayer et de ne pas laisser cette personne sombrer dans la solitude pourrait la sauver et la libérer.
« Me lire est un choix, me comprendre en est un autre »
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